Management
Dossier
Top 250 - 18e édition : L’état des achats en 2016
Un tiers des budgets à la hausse
Les fournisseurs français toujours en tête des panels
Les organisations mixtes et matricielles majoritaires
Négocier et sourcer avant tout
Attentes fournisseurs : l’innovation, une exigence à la hausse
A la recherche de nouvelles compétences
Plus de bonus individuels dans l’industrie
Le montant d’achats moyen par acheteur
La proportion de directrices achats toujours en hausse
Des outils de conduite du changement
Témoignage
Arnaud Perard - Directeur des achats - Fraikin
« Accélérer la transformation débutée il y a quatre ans »
Un tiers des budgets à la hausse
Au début de l’année 2015, près de la moitié des organisations achats ont vu leur budget de fonctionnement stagner. Pour un cinquième d’entre elles, l’enveloppe a même diminué. Des proportions qui reculent légèrement par rapport à l’exercice précédent, en raison d’une augmentation de sept points des budgets à la hausse. Ces derniers retrouvent leur quote-part d’il y a quatre ans, à hauteur de 32 %. Ils sont plus nombreux dans l’industrie (34 % contre 30 % dans les services), mais celle-ci connaît également plus de budgets à la baisse (21 % contre 17 %).
Du point de vue sectoriel, les organisations achats de l’aéronautique (80 %), de l’automobile (67 %) et de la banque-assurances (67 %) sont les plus touchées par la stabilité des budgets de fonctionnement. L’énergie connaît la plus grande proportion de diminution (40 %), tandis que la moitié des directions achats du BTP, de la chimie et des matériaux profitent d’une augmentation de moyens.
Les budgets de fonctionnement en recul sont principalement expliqués par un plan global de réduction des coûts dans l’entreprise (63 % des répondants), par l’optimisation de l’organisation achats (48 %) et par l’efficience de la fonction achats (33 %). Trois causes que nous avons intégrées cette année dans notre questionnaire. En quatrième position, la réduction des effectifs, qui caracolait à 54 % l’an dernier, a dégringolé à 33 %. Le ralentissement de l’activité a également chuté de 29 à 11 %.
Les origines des enveloppes budgétaires en progression restent dominées par l’augmentation du périmètre achats (67 %) et le recrutement (59 %). Sur la troisième marche, la croissance (organique ou externe) de l’entreprise passe de 29 à 54 %, doublant les systèmes d’information achats qui reculent de 40 à 33 %. A hauteur de 11 %, le recours au conseil perd 20 points.
Du point de vue sectoriel, les organisations achats de l’aéronautique (80 %), de l’automobile (67 %) et de la banque-assurances (67 %) sont les plus touchées par la stabilité des budgets de fonctionnement. L’énergie connaît la plus grande proportion de diminution (40 %), tandis que la moitié des directions achats du BTP, de la chimie et des matériaux profitent d’une augmentation de moyens.
Les budgets de fonctionnement en recul sont principalement expliqués par un plan global de réduction des coûts dans l’entreprise (63 % des répondants), par l’optimisation de l’organisation achats (48 %) et par l’efficience de la fonction achats (33 %). Trois causes que nous avons intégrées cette année dans notre questionnaire. En quatrième position, la réduction des effectifs, qui caracolait à 54 % l’an dernier, a dégringolé à 33 %. Le ralentissement de l’activité a également chuté de 29 à 11 %.
Les origines des enveloppes budgétaires en progression restent dominées par l’augmentation du périmètre achats (67 %) et le recrutement (59 %). Sur la troisième marche, la croissance (organique ou externe) de l’entreprise passe de 29 à 54 %, doublant les systèmes d’information achats qui reculent de 40 à 33 %. A hauteur de 11 %, le recours au conseil perd 20 points.

Par la rédaction